- 19 novembre 2021
Ce qu’il faut retenir
Selon les juges, « Le versement successif de deux sommes de 750.000 euros quelques mois avant le décès de Madame X, âgée de 102 ans, établit le caractère illusoire de la faculté de rachat et sa volonté de se dépouiller irrévocablement ».
Il s’agit alors d’une donation imposable aux droits de mutation à titre gratuit tels qu’ils résultent de l’article 784 du CGI, les bénéficiaires ne pouvant pas se prévaloir des dispositions fiscales favorables de l’assurance vie.
Que l’acceptation bénéficiaire soit postérieure au décès ne fait pas obstacle à la requalification du contrat.
L’intention libérale mise en avant dans cette affaire résulte de l’inutilité du versement, plus que tardif des primes pour l’assurée. « Les circonstances ont rendu illusoire ou purement théorique toute faculté de rachat par la souscriptrice ».